En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
"Je n'utilise pas de machine à écrire, j'écris à la main, avec un crayon. Je suis un écrivain essentiellement horizontal. Je pense mieux quand je suis allongé."
"Et si l’on me demande ce que j’ai voulu dire, je réponds que je n’ai pas voulu dire mais voulu faire, et que c’est cette intention de faire qui a voulu ce que j’ai dit."
"Je me sens multiple. Je suis comme une pièce garnie de miroirs innombrables et fantastiques, déformant en reflets factices une réalité centrale unique, que je ne trouve en aucun d’eux et se retrouve en tous".
"J'écris dépasse ce qu'on désigne ordinairement sous ce mot. Je n'écris pas pour faire de la littérature. J'écris pour élargir en moi les possibilités de vivre"
"Savoir que l'écriture ne compense rien, ne sublime rien, qu'elle est précisément là où tu n'es pas. C'est le commencement de l'écriture"
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre…Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines y suppléeront ; il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes ; la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière ; tout y sera, moins l’esprit. Cette loi est celle du troupeau. »
"Et puis parce que je voudrai bien être quelqu’un, même décemment, comme ça, pour voir, parmi ceux qui existent".
"J'écris: j'habite ma feuille de papier, je l'investis, je la parcours"
"Nous n'aurions rien d'humain si le langage en nous était en entier servile"
"Certains ont écrit dans les camps, dans les prisons, dans les maquis. Au fond de chaque trou il y a un type qui écrit. La littérature est toujours possible."