2013.02.15
© marches et/ou vacillations | Extraits publiés en revues
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lune et couverture très hautes ;
on faisait semblant de s'endormir
mais on était prêt -à chaque instant
à bras levés
être est un évènement ;
ne pas louper ça
y aller à pied ou en mourant
; ils prirent la pose de ceux qui marchaient
; généreuse la mort distribuait des alentours des réparties et des lumières
venions de très bien avant ;
irions très loin après
espace moins borné
qu'il n'y parait
errant à notre suite de quoi ;
nous confondions nos allers et nos retours
déhanchés par les ombres les empreintes et
les contresens
et du fait de nos deux larges cicatrices ;
saignées à l'endroit de nos ailes arrachées
nous éprouvions un très léger déséquilibre
la totalité de notre corps et des méridiens
pourtant en nos pieds
; cela consistait chaque journée à voir bondir quelque chose de naissant dans un vieux monde tels un tigre ou un texte
et puis vous savez comment cela ;
se passe
de vérité plus vraie qu’une autre que soi qui me diffère et l'autre ;
abandonner la folle idée d'être quelqu'un
; ou ce qui se dé-présente au fil des jours
; dans l'attente de nouvelles spéculations, les chairs restaient accolées à nos os, le sang cherchait sa circulation courant la chance d'une connivence
pas même ;
l'idée la notion le concept la théorie
le paradigme le paradis
ne suffiront
; on était emmerdé avec cela demeurait indéfini donc possible
; cela aura tout de même passé la main dans nos cheveux dégagés
oscillant entre ;
fou sauvé et baiser
trèfle demoiselle et sommeil
troque-jujubes muscles et hiatus
heuristique dialectique et holistique
je tremblais
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