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2022.02.18

"quelque chose d'à peu près rond" / revue Teste véhicule poétique 44 / hiver 2021-2022

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Revue Teste
 
Abonnement 1 an : 4 numéros = 40€ (frais de port offerts en France métropolitaine).
Achat au numéro : 10€ + 4€ de frais de port.
Par chèque : association Parole d’auteur, Le Carré des Mots, 30 rue Seillon 83000 Toulon.
TESTE 44 - véhicule poétique - hiver 2021-2022
84 pages - 10 € - 26 x 19 cm - issn 2112-4469
Couverture dessin de Carole Lataste "Attendent #2"

Publié dans en revues, en ligne

2020.12.31

Les impromptus tome III / décembre 2020

in : une revue qui réunit 66 artistes pour présenter un petit musée de 33 œuvres créées à quatre mains

126618035_999674673849348_404539150484968163_o.jpg    présentation vidéo

un collage de Corinne LL, un texte d'Alain de Caprile
 
 
Revue Les Impromptus tome 3
Olivia HB
Conception graphique de la revue : Gabrielle Jarzynski
 
 
 

Alain, Corinne ; interview croisée

Comment es-tu arrivé à cette co-création ?

Tout commence par un courriel début avril des Impromptus 2020. Le texte que j'ai proposé a été retenu. L'artiste en résonance est Corinne Le Lepvrier. Comment faire œuvre commune ? Partir de mon texte « TAPER CREUSER » ou de son collage proposé aux Impromptus 2020 ? Nous convenons qu'elle me propose plusieurs collages et moi je lui fais parvenir mon texte. Le 10 avril, quinze collages arrivent. Je comprends en quoi le travail de Corinne a été choisi  pour être en écho à mes mots. Je suis dans une phase de création qui correspond à des collages non point d'images mais de verbes, de verbes à l'infinitif. Le choix de l'infinitif permet de laisser au lecteur toute sa part créative. Il peut choisir le temps et la personne qu'il désire. Les collages de Corinne me procurent cette même liberté.

J’aime les listes, d’autant les listes de verbes, le mince lien qu’elles et ils entretiennent entre la réalité, le rêve aussi et l’action ; l’être à l’affût. Par ailleurs, Alain m’a dit qu’à l’origine de ses courts textes il y avait eu une musique contemporaine.

Pourquoi ce collage-ci ?

Trois des quinze collages m'ont particulièrement interpellé. Chacun fit germer des mots, des verbes à l'infinitif ouvrant plusieurs possibles. Chaque collage possède sa propre structure qui influence l'écriture. J'ai envoyé mes trois propositions à Corinne. Sa préférence alla sur ma troisième proposition. J'approuve. Des trois collages choisis c'est celui qui est le plus énigmatique. Le regard a besoin de plonger dans l'image. Il est happé par l'univers qu'il découvre, noir, obscur et pourtant une étincelle de vie, un espoir jaillit dans cet univers.

Pourquoi ce texte-là ?

C’est L la lettre, c’est EL cette sonorité d’emblée sororité. Elle c’est tout je, moi pas si seule, celle qui me fait écrire, lire, intervenir, continuer de sourire. Aussi j’ai appris ainsi la proximité de ce mot avec l’idée de dieu ; qui me happe en ces temps (pas derniers) qui ne courent plus, s’arrêtent net. Et puis quelque chose dans le texte proposé est coupé (forte présence des slashs), précis, à l'image d'une image qui serait destinée à un collage.

D'où vient ton texte ?

Face à ce collage, la Bible (dans la traduction de Chouraqui) me chuchote à l'oreille. Elohîms est le pluriel de El. C'est la première désignation de Dieu dans l'Ancien testament. EL apparaît peu à peu dans différents mots. Peut-être sommes-nous arrivés à la fin d'un cycle ? Un nouveau Big Bang s'apprête à lancer les dés pour une nouvelle Création. EterneL retour. Je veux encore espérer. J'appelle à l'aide Elohîms en espérant que les humains répondront.

D'où partent tes collages ? (images, sons,...)

Celui-ci date d’il y a quelques mois alors que je ne trouvais/ne pouvais plus de mots pour écrire ce qu’il en était du monde et la vie. Une série, frénésie pour une autre forme de langage (de vies) est venue ; « il m’arrive de distribuer des papillons ».

Avais-tu mis des mots sur tes collages ? Non, ils proviennent d’un non advenant/advenu de ma parole. C’est un autre geste, peut-être plus physique, mais c’est encore la main qui. Et que ceux soient collages ou phrases et narrations, je fais attention je crois (de ne pas abimer).

Et maintenant (tu fais quoi) ?

Je regarde, par la fenêtre, de ma chambre située au quatrième étage du Bloc 12 de l'entrée E. Le printemps éclate. Il ignore l'humaine condition. Un rossignol chante dans le silence de la ville. Des trilles face à la mascarade du moment.

Je retravaille « inter-confinée » une série de photographies prises en Thaïlande. Déjà je me souviens d’EL et des ELohîms. Chaque mot que j’apprends qu’elle que soit sa langue est une porte, je l’ouvre.

Face à la création il existe toujours une intrigue par rapport à soi-même. Quand il est question de co-création l'intrigue devient peut-être encore plus mystérieuse ?

Oui. Dans un même temps je dirais que c’est l'inverse ; après plusieurs expériences de co-écritures ou davantage écritures alternées, j’ai éprouvé qu’engagée dans un processus avec un autre, je réduis (volontairement) les récursivités et réécritures qui adviennent chemin faisant (volontiers me concernant) dans le souci de ne pas remettre en jeu ce qui a avancé à deux, par deux.

Puis la création échappe à toutes les intentions, à toutes les attentions. Elle part dans le regard de celle, de celui qui écoute, dans la voix de celle, de celui qui regarde. Chacune, chacun apporte sa richesse, sa vie. Elle vogue dans d’autres passions, dans d’autres corps qui l’accueillent, conque dans l’éphémère horizon, offrande à quatre mains. 

Publié dans en revues, en ligne

2020.07.16

vidéo-poèmes / Recours au poème

3 vidéo-poèmes, musiques composées par Vincent Motard-Avargues

Publié dans en revues, en ligne

2020.07.14

"nos bêtes nos petites images" / revue Mange-monde / juillet 2020

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in revue Mange-monde, juillet 2020, dernier numéro ; mais ce n'est pas une fin ; suivra dans la foulée le 1er de Septième sens 

Revue de création poétique, Paul Sanda, éditions Rafael de Surtis, Cordes sur ciel

 

texte mis en voix et sonorisé par ailleurs l'auteure / extrait sur soundcloud

Publié dans en revues, en ligne

2019.10.19

PARUTION DE DISSONANCES 37 / thème "L'IMPUR" / octobre 2019

dans le cadre d'une carte blanche à un(e) artiste unique, une mise en images

 

à propos et présentation

... C’est aussi à travers la photographie, le collage que je lis, écris, interviens et poursuis sourire. Je suis venue à nous ici avec cette phrase d’Herta Muller « Ecrire ou coller, aucune différence » (in « Sortir de l’impasse »). C’est peut-être ça oui sortir de l’impasse de l’expression/dépression. Découper-tourner-recoller le monde dans la recherche d’une prosodie visuelle.

Par nature le collage est impur ; hétérogène, hétéroclite, composite hybride, mêlé. Le collage « à la main » est opérer des gestes tout proches d’écrire, c’est-à-dire redire disjoindre, morceler, séparer, puis ou depuis ou dans un même mouvement rejoindre, lier, synthétiquement installer ailleurs, placer quelques parts, arranger (entre eux) des petits ensembles. Réparer peut-être des lieux des êtres. Il aura fallu déplacer/se déprendre des choses, perspectives, corps, totalement ou en partie, déployer les doigts qu’ils précisent ; comme ce serait une espèce de chirurgie plastique je fais attention. L’impur est dit altéré par la présence d’éléments étrangers, composés de sangs différents, indésirables ? Des dialectiques m’ont travaillée, traversées de l’impur/pur ; puissiez-vous les apprécier.

de cette série ©

tailles ; 20X30, 18X24, 14X20, 10X13

prélèvements-découpes in revues "Télérama", "Réalités", "sciences et avenir"

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revue dissonances http://revuedissonances.com

revue de création et de critique littéraires thématique et semestrielle (parution : avril et octobre) dont les objectifs sont la découverte et la promotion de la littérature francophone actuelle dans tous ses états. veut présenter pour chaque thème des points de vue et des formes aussi divers que possible, des écritures fortes, des auteurs habités.

 

2019.01.04

extrait de © La place d'une vie

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in N° Phoenix n°30, décembre 2017

 
Revue Phoenix
9 rue Sylvabelle
13006 Marseille – FRANCE
Directeur de la publication : Teric BOUCEBCI
Directeur littéraire : Yves BROUSSARD
Rédacteur en chef : André UGHETTO
 

https://www.revuephoenix.com/ 

Le numéro : 12 euros

Publié dans en revues, en ligne

2018.03.03

extrait de © nous autres _ pas sauf oiseaux peut-être

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in N47 n°31, janvier 2018

 merci à N47 qui clôture 15 années de riche existence

 

Revue N47  

directeur publication : C. Vogels 

23 Port du grand large, Les Ponts de Cé 49130  

Contact : n4728@zythurnz.fr 

Le numéro : 12 euros

Publié dans en revues, en ligne

2015.12.31

extrait de © quelques-uns d'entre nous (pas tous + © tu es tu vois bien regarde comme je (ça suit son cours + © anaphores et -à priori- mélancolies

 in Revue Phoenix n°19, automne 2015

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 Revue Phoenix

dirigée par André Ughetto

9 rue Sylvabelle13006 Marseille

06 82 89 30 47

revue phoenix1@yahoo.fr

(12 euros) 

www.revuephoenix.com

 

 

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Une note de Sabine Huynh sur le site Terre à Ciel

http://www.terreaciel.net/Phoenix-cahiers-litteraires

Phœnix, cahiers littéraires internationaux, n°19 - automne 2015 : Bruno Doucey

Le poète-phare de Phœnix cet automne-hiver 2015 : Bruno Doucey, qui dirige le « bateau d’édition » éponyme. La revue lui consacre un dossier d’une trentaine de pages, coordonné par André Ughetto et alimenté par : un entretien avec Pierre Kobel, un portrait du poète par Françoise Siri, ainsi que des recensions – de Stéphane Bataillon, de Nimrod, de Murielle Szac (propos très touchants sur les romans de Bruno Doucey, invoquant les figures de Victor Jara, de García-Lorca, mais aussi de Marianne Cohn et de Max Jacob), de Michel Ménaché – et des poèmes, bien sûr, dont un de René Depestre, et les autres, quatre suites inédites, de Bruno Doucey lui-même.
Sa présence en tant que « poète invité » au sein de la revue est en totale adéquation avec l’esprit de celle-ci, puisque Phœnix, revue engagée – dans le temps présent, tournée vers le réel, la société, l’histoire – comme Doucey se préoccupe du devenir de l’humanité, et partage avec le poète le sentiment que la poésie, active, transgresse les frontières et les barrières culturelles, se fraye un passage à travers les dogmes, et, peut-être, par l’invention d’un langage universel, relie les hommes ensemble, tisse des dialogues nécessaires. De celle que Bruno Doucey nous offre ici – lyrique, solaire –, une douceur tranquille se dégage, qui force le respect, ainsi qu’une sensibilité extrême pour le monde qui nous entoure, une attention portée en particulier à sa beauté.
Ses poèmes m’évoquent ces mots-ci, lus récemment, de Rilke : « Les vers ne sont pas [...] des sentiments [...], ce sont des expériences. Pour écrire un seul vers, il faut avoir beaucoup vu de villes, d’hommes et de choses [...]. Il faut encore avoir été auprès de mourants » (Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge. Trad. : Maurice Betz, 1910). Ce dix-neuvième numéro de Phœnix montre combien les expériences que Bruno Doucey a vécues depuis l’enfance ont forgé sa voix de poète-romancier. Je me permettrais d’ajouter qu’il faut une besace de vie bien remplie pour écrire des vers dont la simplicité apparente rappelle les mots de René Char, « tirer parti de la simplicité d’une olive » (En trente-trois morceaux et autres poèmes), soit, avec Bruno Doucey, porter « de grands yeux étonnés sur la vie » : des vers écrits avec un cœur qui résiste avec fermeté mais aussi avec compassion : « Chaque matin / Un enfant naît en chantant / Et le murmure d’une main / S’efface devant la mort » (Sept poèmes traduits du grec par le vent de l’été) ; des vers arrimés à la simplicité du concret et du quotidien : « Dans la brise du petit matin / Le linge étendu la veille / Donnait à la terrasse / L’aspect d’une barque / Rentrant au port » (En ton sommeil l’avenir) ; des vers somme toute d’un naturel extraordinaire, limpides, lumineux (qui ne sont pas sans rappeler ceux du poète grec Yannis Ritsos, que les éditions Bruno Doucey ont édité, dans de belles traductions d’Anne Personnaz) : « Dans ce pays / Une seule jarre enferme plus d’eau fraîche / Que n’en contient le ciel » (Sept poèmes traduits du grec par le vent de l’été).
Les poèmes d’amour de Doucey que Phœnix nous donne à lire, adressés à sa compagne Murielle Szac, font également revenir à Char, à sa félicité, éprouvée au réveil, auprès de l’aimée : « J’ai pesé de tout mon désir / Sur ta beauté matinale » (« Gravité », Fureur et mystère). Le vers de Doucey, « Tout semblait habité par une seule raison de vivre » (« La naissance du monde », En ton sommeil l’avenir), parle de poésie vivante, qui repousse les murs, et d’espoir, qui porte « l’indomptée rafale du vent » (Yannis Ritsos, Symphonie du printemps) et la lumière s’engouffrant par les fenêtres que cette poésie crée. « Ici, le poème est l’acte », dit Stéphane Bataillon, dans sa recension du Livre des déserts, édité par Bruno Doucey ; acte de résistance, acte d’amour : « Se réveiller à tes côtés / c’est se sentir deux fois vivant » (Cinq propositions pour un évangile du petit jour selon M.S.).
Le reste de ce dix-neuvième opus de la trimestrielle revue de poésie Phœnix ne dément pas cette viatlité, avec un partage des voix de Merlin Barthélémy, Guy Torrens, Jacques Lucchesi, Corinne Le Lepvrier (et sa langue délicieusement hardie, déliée), Téric Boucebci, Joël-Claude Meffre, Olivier Domerg, Khalid El Morabethi, Laurent Grison, Henri-Louis Pallen, Odile Vecciani, Lionel Mazari, et des poèmes lyriques, et bilingues tchèque-français, du poète-psychiatre Jan Cimický, la « Voix d’ailleurs » de ce généreux volume de presque 160 pages. Sans oublier les « Sporades », les « Notes en archipel », et les compte-rendus de lecture (dont ceux qui louent les nouveaux recueils de nos collaboratrices Roselyne Sibille et Isabelle Lévesque). Longue vie à Phœnix.

Sabine Huynh

Publié dans en revues, en ligne