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2022.06.05

Radical(ice) / Tract poétique des Editions Pupilles vagabondes, juin 2022 et open art en life, marché de la poésie de Paris 2022

Tract de poésie - revue RADICAL(E)

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Dernière parution de la collection RADICAL(E), (Radical)ice est une revue collective de poésie qui prend la forme d'un tract au format A2 replié, impression offset n&b sur papier 100 g/m²

 
Ce nouveau numéro de la collection  présente des textes de :
Maxime H. Pascal, Lisette Lombé, Héloïse Brézillon, Lénaïg Cariou et Isabelle Alentour
avec des PHOTOGRAPHIES de Corinne Le Lepvrier

2022.02.18

"quelque chose d'à peu près rond" / revue Teste véhicule poétique 44 / hiver 2021-2022

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Revue Teste
 
Abonnement 1 an : 4 numéros = 40€ (frais de port offerts en France métropolitaine).
Achat au numéro : 10€ + 4€ de frais de port.
Par chèque : association Parole d’auteur, Le Carré des Mots, 30 rue Seillon 83000 Toulon.
TESTE 44 - véhicule poétique - hiver 2021-2022
84 pages - 10 € - 26 x 19 cm - issn 2112-4469
Couverture dessin de Carole Lataste "Attendent #2"

Publié dans en revues, en ligne

2021.05.01

Vivant(e)s / Anthologie 2020 des Editions de l'Aigrette, mai 2021

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avec 

Jean-Albert Généguan
Laetitia Extremet
Lydia Padellec
Jean d'Amérique
Corinne Le Lepvrier
Agnès Cognée
Marc Alexandre Oho Bambe
Sabine Venaruzzo
Maud Thiria Vinçon
Mikaël Saint-Honoré
Barbara Bigot-Frieden
Jos Roy
Cédric Merland
Sandra Lillo
Perle Vallens
Nicolas Vargas
Elisa Darnal
Stéphanie Quérité
Margot Darvenne
Bernard Perroy
Adeline Miermont-Giustinati
Rim Battal
Lionel Perret
Guylaine Monnier
Danielle Helme
Jacques Pierre
Cathy Jurado
Michelle Grenier
Didier Gambert
Anne-Marie Joubert Gaillard
Lancelot Roumier
 
accompagnée par le travail de l'artiste Monch (Antoine Monmarché)
 

 

Quelque chose d’à peu près rond

extrait ; premières lignes ;

Quelqu’un fait en parlant

Quelqu’un dit la force incroyable de nos bras 

Quelqu’un prend des notes en regardant faire

Quelqu’un change de place

Quelqu’un pense que c’est l’idée de la continuité ou de communauté peut-être

Quelqu’un  demande quelqu’un, Quelqu’un a besoin de ses mains

Quelqu’un redit ce moment où

Quelque chose d’à peu près rond

Quelqu’un se met dedans, Quelqu’un se recule

Quelqu’un a ramené deux scies,  quelqu’un dit à un moment donné accepter un compromis

Le torchis, l’enduit, une symétrie, un arrondi, une courbe, le ciel

 

2020.12.31

Les impromptus tome III / décembre 2020

in : une revue qui réunit 66 artistes pour présenter un petit musée de 33 œuvres créées à quatre mains

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un collage de Corinne LL, un texte d'Alain de Caprile
 
 
Revue Les Impromptus tome 3
Olivia HB
Conception graphique de la revue : Gabrielle Jarzynski
 
 
 

Alain, Corinne ; interview croisée

Comment es-tu arrivé à cette co-création ?

Tout commence par un courriel début avril des Impromptus 2020. Le texte que j'ai proposé a été retenu. L'artiste en résonance est Corinne Le Lepvrier. Comment faire œuvre commune ? Partir de mon texte « TAPER CREUSER » ou de son collage proposé aux Impromptus 2020 ? Nous convenons qu'elle me propose plusieurs collages et moi je lui fais parvenir mon texte. Le 10 avril, quinze collages arrivent. Je comprends en quoi le travail de Corinne a été choisi  pour être en écho à mes mots. Je suis dans une phase de création qui correspond à des collages non point d'images mais de verbes, de verbes à l'infinitif. Le choix de l'infinitif permet de laisser au lecteur toute sa part créative. Il peut choisir le temps et la personne qu'il désire. Les collages de Corinne me procurent cette même liberté.

J’aime les listes, d’autant les listes de verbes, le mince lien qu’elles et ils entretiennent entre la réalité, le rêve aussi et l’action ; l’être à l’affût. Par ailleurs, Alain m’a dit qu’à l’origine de ses courts textes il y avait eu une musique contemporaine.

Pourquoi ce collage-ci ?

Trois des quinze collages m'ont particulièrement interpellé. Chacun fit germer des mots, des verbes à l'infinitif ouvrant plusieurs possibles. Chaque collage possède sa propre structure qui influence l'écriture. J'ai envoyé mes trois propositions à Corinne. Sa préférence alla sur ma troisième proposition. J'approuve. Des trois collages choisis c'est celui qui est le plus énigmatique. Le regard a besoin de plonger dans l'image. Il est happé par l'univers qu'il découvre, noir, obscur et pourtant une étincelle de vie, un espoir jaillit dans cet univers.

Pourquoi ce texte-là ?

C’est L la lettre, c’est EL cette sonorité d’emblée sororité. Elle c’est tout je, moi pas si seule, celle qui me fait écrire, lire, intervenir, continuer de sourire. Aussi j’ai appris ainsi la proximité de ce mot avec l’idée de dieu ; qui me happe en ces temps (pas derniers) qui ne courent plus, s’arrêtent net. Et puis quelque chose dans le texte proposé est coupé (forte présence des slashs), précis, à l'image d'une image qui serait destinée à un collage.

D'où vient ton texte ?

Face à ce collage, la Bible (dans la traduction de Chouraqui) me chuchote à l'oreille. Elohîms est le pluriel de El. C'est la première désignation de Dieu dans l'Ancien testament. EL apparaît peu à peu dans différents mots. Peut-être sommes-nous arrivés à la fin d'un cycle ? Un nouveau Big Bang s'apprête à lancer les dés pour une nouvelle Création. EterneL retour. Je veux encore espérer. J'appelle à l'aide Elohîms en espérant que les humains répondront.

D'où partent tes collages ? (images, sons,...)

Celui-ci date d’il y a quelques mois alors que je ne trouvais/ne pouvais plus de mots pour écrire ce qu’il en était du monde et la vie. Une série, frénésie pour une autre forme de langage (de vies) est venue ; « il m’arrive de distribuer des papillons ».

Avais-tu mis des mots sur tes collages ? Non, ils proviennent d’un non advenant/advenu de ma parole. C’est un autre geste, peut-être plus physique, mais c’est encore la main qui. Et que ceux soient collages ou phrases et narrations, je fais attention je crois (de ne pas abimer).

Et maintenant (tu fais quoi) ?

Je regarde, par la fenêtre, de ma chambre située au quatrième étage du Bloc 12 de l'entrée E. Le printemps éclate. Il ignore l'humaine condition. Un rossignol chante dans le silence de la ville. Des trilles face à la mascarade du moment.

Je retravaille « inter-confinée » une série de photographies prises en Thaïlande. Déjà je me souviens d’EL et des ELohîms. Chaque mot que j’apprends qu’elle que soit sa langue est une porte, je l’ouvre.

Face à la création il existe toujours une intrigue par rapport à soi-même. Quand il est question de co-création l'intrigue devient peut-être encore plus mystérieuse ?

Oui. Dans un même temps je dirais que c’est l'inverse ; après plusieurs expériences de co-écritures ou davantage écritures alternées, j’ai éprouvé qu’engagée dans un processus avec un autre, je réduis (volontairement) les récursivités et réécritures qui adviennent chemin faisant (volontiers me concernant) dans le souci de ne pas remettre en jeu ce qui a avancé à deux, par deux.

Puis la création échappe à toutes les intentions, à toutes les attentions. Elle part dans le regard de celle, de celui qui écoute, dans la voix de celle, de celui qui regarde. Chacune, chacun apporte sa richesse, sa vie. Elle vogue dans d’autres passions, dans d’autres corps qui l’accueillent, conque dans l’éphémère horizon, offrande à quatre mains. 

Publié dans en revues, en ligne

2020.09.19

septembre 2020, à trente-huit kilomètres Vert-le-Grand, si loin si proche

livre réalisé dans le cadre de la résidence du photographe Lionel Antoni à la médiathèque de Vert-le-Grand en 2017

carte blanche à 21 auteur(e)s

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2020.07.16

vidéo-poèmes / Recours au poème

3 vidéo-poèmes, musiques composées par Vincent Motard-Avargues

Publié dans en revues, en ligne

2020.07.14

"nos bêtes nos petites images" / revue Mange-monde / juillet 2020

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in revue Mange-monde, juillet 2020, dernier numéro ; mais ce n'est pas une fin ; suivra dans la foulée le 1er de Septième sens 

Revue de création poétique, Paul Sanda, éditions Rafael de Surtis, Cordes sur ciel

 

texte mis en voix et sonorisé par ailleurs l'auteure / extrait sur soundcloud

Publié dans en revues, en ligne

2020.04.21

avril 2020, extrait de "la preuve jusqu'au sommeil", inédit ©

Les carnets d'Eucharis 2020, poésie | littérature | les arts de l'image

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avec Sophie Loizeau, André Markowicz, Anne-Lise Blanchard, Jacques Estager, Corinne Le Lepvrier, .... Martine Konorski..., Angèle Paoli,...

 

extrait ; premières lignes ;

…/...

quelqu’un d’autre était comme mon père quand il a dit petit chat et aussi lui faire un petit

…/...

ma mère je l’aurais aimé Castafiore

…/...

plus ça va plus je dirai juste mes ailes d’ange je n’ose pas les accrocher au-dessus de mon lit

…/...

la petite pâte de mon chat appuyée sur ma main sous le drap

…/...

ne m’en veux pas si c’est écrit comme ça c’est presque la nuit

…/...

je ne sais pas à qui dire quelqu’un d’autre elle était comme ma mère quand elle a dit et fait quelque chose 

…/...

ce n’est pas tout à fait fait pour être écrit mais pour être entendu

…/...

comme mon chat ronfle mon père ronflait très fort avant de mourir et le mot est faible / ma mère avant elle avait enflé ses doigts

…/...

plus jamais je n’écrirai toutes sortes de choses comme petite comme je suis ou tu me ferais pas un escalier

…/...

jamais jamais on ne verra la famille tortue courir après les rats

…/...

c’est de la folie quand tu veux ne pas dormir comme ça

…/...

 

un article dans poezibao

 

CONTACT : Nathalie Riera

L’Atelier des Carnets d’Eucharis 

  L’Olivier d’Argens – Chemin de l’Iscle  

BP 90044   83521 Roquebrune-sur-Argens Cedex

 

http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/