2022.06.05
Radical(ice) / Tract poétique des Editions Pupilles vagabondes, juin 2022 et open art en life, marché de la poésie de Paris 2022
Dernière parution de la collection RADICAL(E), (Radical)ice est une revue collective de poésie qui prend la forme d'un tract au format A2 replié, impression offset n&b sur papier 100 g/m²
Publié dans en anthologies, collections
2022.02.18
"quelque chose d'à peu près rond" / revue Teste véhicule poétique 44 / hiver 2021-2022
Publié dans en revues, en ligne
2021.05.01
Vivant(e)s / Anthologie 2020 des Editions de l'Aigrette, mai 2021
avec
Quelque chose d’à peu près rond
extrait ; premières lignes ;
Quelqu’un fait en parlant
Quelqu’un dit la force incroyable de nos bras
Quelqu’un prend des notes en regardant faire
Quelqu’un change de place
Quelqu’un pense que c’est l’idée de la continuité ou de communauté peut-être
Quelqu’un demande quelqu’un, Quelqu’un a besoin de ses mains
Quelqu’un redit ce moment où
Quelque chose d’à peu près rond
Quelqu’un se met dedans, Quelqu’un se recule
Quelqu’un a ramené deux scies, quelqu’un dit à un moment donné accepter un compromis
Le torchis, l’enduit, une symétrie, un arrondi, une courbe, le ciel
Publié dans en anthologies, collections
2020.12.31
Les impromptus tome III / décembre 2020
Alain, Corinne ; interview croisée
Comment es-tu arrivé à cette co-création ?
Tout commence par un courriel début avril des Impromptus 2020. Le texte que j'ai proposé a été retenu. L'artiste en résonance est Corinne Le Lepvrier. Comment faire œuvre commune ? Partir de mon texte « TAPER CREUSER » ou de son collage proposé aux Impromptus 2020 ? Nous convenons qu'elle me propose plusieurs collages et moi je lui fais parvenir mon texte. Le 10 avril, quinze collages arrivent. Je comprends en quoi le travail de Corinne a été choisi pour être en écho à mes mots. Je suis dans une phase de création qui correspond à des collages non point d'images mais de verbes, de verbes à l'infinitif. Le choix de l'infinitif permet de laisser au lecteur toute sa part créative. Il peut choisir le temps et la personne qu'il désire. Les collages de Corinne me procurent cette même liberté.
J’aime les listes, d’autant les listes de verbes, le mince lien qu’elles et ils entretiennent entre la réalité, le rêve aussi et l’action ; l’être à l’affût. Par ailleurs, Alain m’a dit qu’à l’origine de ses courts textes il y avait eu une musique contemporaine.
Pourquoi ce collage-ci ?
Trois des quinze collages m'ont particulièrement interpellé. Chacun fit germer des mots, des verbes à l'infinitif ouvrant plusieurs possibles. Chaque collage possède sa propre structure qui influence l'écriture. J'ai envoyé mes trois propositions à Corinne. Sa préférence alla sur ma troisième proposition. J'approuve. Des trois collages choisis c'est celui qui est le plus énigmatique. Le regard a besoin de plonger dans l'image. Il est happé par l'univers qu'il découvre, noir, obscur et pourtant une étincelle de vie, un espoir jaillit dans cet univers.
Pourquoi ce texte-là ?
C’est L la lettre, c’est EL cette sonorité d’emblée sororité. Elle c’est tout je, moi pas si seule, celle qui me fait écrire, lire, intervenir, continuer de sourire. Aussi j’ai appris ainsi la proximité de ce mot avec l’idée de dieu ; qui me happe en ces temps (pas derniers) qui ne courent plus, s’arrêtent net. Et puis quelque chose dans le texte proposé est coupé (forte présence des slashs), précis, à l'image d'une image qui serait destinée à un collage.
D'où vient ton texte ?
Face à ce collage, la Bible (dans la traduction de Chouraqui) me chuchote à l'oreille. Elohîms est le pluriel de El. C'est la première désignation de Dieu dans l'Ancien testament. EL apparaît peu à peu dans différents mots. Peut-être sommes-nous arrivés à la fin d'un cycle ? Un nouveau Big Bang s'apprête à lancer les dés pour une nouvelle Création. EterneL retour. Je veux encore espérer. J'appelle à l'aide Elohîms en espérant que les humains répondront.
D'où partent tes collages ? (images, sons,...)
Celui-ci date d’il y a quelques mois alors que je ne trouvais/ne pouvais plus de mots pour écrire ce qu’il en était du monde et la vie. Une série, frénésie pour une autre forme de langage (de vies) est venue ; « il m’arrive de distribuer des papillons ».
Avais-tu mis des mots sur tes collages ? Non, ils proviennent d’un non advenant/advenu de ma parole. C’est un autre geste, peut-être plus physique, mais c’est encore la main qui. Et que ceux soient collages ou phrases et narrations, je fais attention je crois (de ne pas abimer).
Et maintenant (tu fais quoi) ?
Je regarde, par la fenêtre, de ma chambre située au quatrième étage du Bloc 12 de l'entrée E. Le printemps éclate. Il ignore l'humaine condition. Un rossignol chante dans le silence de la ville. Des trilles face à la mascarade du moment.
Je retravaille « inter-confinée » une série de photographies prises en Thaïlande. Déjà je me souviens d’EL et des ELohîms. Chaque mot que j’apprends qu’elle que soit sa langue est une porte, je l’ouvre.
Face à la création il existe toujours une intrigue par rapport à soi-même. Quand il est question de co-création l'intrigue devient peut-être encore plus mystérieuse ?
Oui. Dans un même temps je dirais que c’est l'inverse ; après plusieurs expériences de co-écritures ou davantage écritures alternées, j’ai éprouvé qu’engagée dans un processus avec un autre, je réduis (volontairement) les récursivités et réécritures qui adviennent chemin faisant (volontiers me concernant) dans le souci de ne pas remettre en jeu ce qui a avancé à deux, par deux.
Puis la création échappe à toutes les intentions, à toutes les attentions. Elle part dans le regard de celle, de celui qui écoute, dans la voix de celle, de celui qui regarde. Chacune, chacun apporte sa richesse, sa vie. Elle vogue dans d’autres passions, dans d’autres corps qui l’accueillent, conque dans l’éphémère horizon, offrande à quatre mains.
Publié dans en revues, en ligne
2020.09.19
septembre 2020, à trente-huit kilomètres Vert-le-Grand, si loin si proche
livre réalisé dans le cadre de la résidence du photographe Lionel Antoni à la médiathèque de Vert-le-Grand en 2017
carte blanche à 21 auteur(e)s
Publié dans en anthologies, collections
2020.07.16
vidéo-poèmes / Recours au poème
Publié dans en revues, en ligne
2020.07.14
"nos bêtes nos petites images" / revue Mange-monde / juillet 2020
in revue Mange-monde, juillet 2020, dernier numéro ; mais ce n'est pas une fin ; suivra dans la foulée le 1er de Septième sens
Revue de création poétique, Paul Sanda, éditions Rafael de Surtis, Cordes sur ciel
texte mis en voix et sonorisé par ailleurs l'auteure / extrait sur soundcloud
Publié dans en revues, en ligne
2020.04.21
avril 2020, extrait de "la preuve jusqu'au sommeil", inédit ©
Les carnets d'Eucharis 2020, poésie | littérature | les arts de l'image
avec Sophie Loizeau, André Markowicz, Anne-Lise Blanchard, Jacques Estager, Corinne Le Lepvrier, .... Martine Konorski..., Angèle Paoli,...
extrait ; premières lignes ;
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quelqu’un d’autre était comme mon père quand il a dit petit chat et aussi lui faire un petit
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ma mère je l’aurais aimé Castafiore
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plus ça va plus je dirai juste mes ailes d’ange je n’ose pas les accrocher au-dessus de mon lit
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la petite pâte de mon chat appuyée sur ma main sous le drap
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ne m’en veux pas si c’est écrit comme ça c’est presque la nuit
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je ne sais pas à qui dire quelqu’un d’autre elle était comme ma mère quand elle a dit et fait quelque chose
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ce n’est pas tout à fait fait pour être écrit mais pour être entendu
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comme mon chat ronfle mon père ronflait très fort avant de mourir et le mot est faible / ma mère avant elle avait enflé ses doigts
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plus jamais je n’écrirai toutes sortes de choses comme petite comme je suis ou tu me ferais pas un escalier
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jamais jamais on ne verra la famille tortue courir après les rats
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c’est de la folie quand tu veux ne pas dormir comme ça
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CONTACT : Nathalie Riera
L’Atelier des Carnets d’Eucharis
L’Olivier d’Argens – Chemin de l’Iscle
BP 90044 83521 Roquebrune-sur-Argens Cedex
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