2013.01.21
compréhension-appréhension # 8
photographies de Corinne LL / Maroc, Essaouira, 2009
Pas même ;
l'idée la notion le concept la théorie
le paradigme le paradis
ne suffiront
extrait d'un texte en cours d'écriture marches et/ou vacillations
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compréhension-appréhension # 7
photographies de Corinne LL / Maroc, Essaouira, 2009
questions de la nuit et du jour
questions de la lumière et de la pénombre
questions d'éclairage
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2013.01.18
compréhension-appréhension # 6
tableau / René Le Lepvrier
J'ai accroché tes deux derniers tableaux dans ma chambre ; pas loin de mon lit ; ajout de blanc.
Connivence à l'apparence nouvelle.
J'ai pris en photo tes tableaux, des titres émergent ; ajout de toi.
Nos vies, nos textes fragiles.
Les phrases de Néo sont la pluie qui humecte les jeunes pousses dans mon jardin.
Les nuages sont plus lumineux qu’avant ; il m’en reste quelques morceaux dans l’œil.
Encadrements par du blanc d'une grande évidence.
Extrait de "Pourquoi la vie est si belle ? (avec Néo et un peu d'oiseaux -pour aider-)à paraitre en automne 2013
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2013.01.16
compréhension-appréhension # 5
photographies de Corinne LL / Irlande, Baie de Dingle, 2008
temps qu'il joue à saute-moutons sur nos dos ;
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compréhension-appréhension # 4
photographies de Corinne LL / Cap Ferret, déc 2012
tu peux toujours en ajouter ;
après la virgule
développement illimité
de l'insensé des strates du temps du cri
extrait d'un recueil en cours d'écriture Marches et/ou vacillations
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compréhension-appréhension # 3
photographie / Corinne LL / Cap Ferret, déc 2012
temps qui pousse appuie ne repousse pas ;
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2012.12.30
V(o)eux 2013
un peu en avance pour être sûre d'y être -je crois que je procède comme cela pour toute chose-
compréhension-appréhension # 2
photographie / Jean-Louis Millet / 2005
I ; à même le plancher arrive
il n'y a rien entre les lattes
interroger loin ne contredit pas
mais presse la marche
sans corps vers
hier les ourlets de ta bouche, de tes joues, de tes yeux
ange blanchi de ton histoire
à même le plancher arrive
ton visage accoté peut-être à une araignée
II; tête à même le plancher
depuis le berceau nous nous sommes lovés
-nous étions des anges-
l'enfance en sa couverture en son creux
nous avons sommeillé nous avons levé les bras vers le ciel
surpris les visages épanchés nos pères nos mères
appris à les reconnaitre nous avons saisi leurs mains
nous nous sommes émerveillés nous avons aimé -grain de beauté rouge-
nous nous sommes repus nous avons eu faim mal au ventre
nous avons pleuré crié nous avons vomi depuis
le berceau l'enfance -blanche n'est pas transparente-
nous écrivons nous lisons notre vie nous oublions nous avons oublié
-nous nous sommes-
depuis nous n'avons plus d'équilibre
nous ne marchons pas
tête à même le plancher
nous les hésitants à nous endormir
in site Au hasard des connivences, Jean-Louis Millet, janvier 2013
extraits du recueil à paraitre aux éditions La Porte en automne 2013 ; -un brin mélancolique-
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