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2013.08.30

compréhension-appréhension # 13

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photographie Corinne LL / Essaouira 2011

 

nous prendre nous apparaitre à nous éloigner

 

2013.08.24

compréhension-appréhension # 12

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photographie Corinne LL / 2013

 

stabilisons la marche ; cœur et coronaires vues de face sur table en formica

2013.08.12

ciel tout seul n'a pas d'endroits d'envers de sens

2013.08.10

extrait de Pourquoi la vie est si belle ? (avec Néo et un peu d'oiseaux -pour aider-)

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in Revue N4728 n°24, juin 2013

 

 

 

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Revue N4728 

 

association Le chant des mots

Direction : Christian Vogels

Comité : Antoine Emaz, Albane Gellé, Alain Girard-Daudon, Yves Jouan, Christian Vogels

23 Port du grand large, Les Ponts de Cé 49130

  

Contact : n4728@zythurnz.fr 

Le numéro : 12 euros

 

 

 

   

 

N4728 propose ici sa 24e livraison, et s’affirme une fois de plus comme l’une des très belles revues de poésie du paysage littéraire français. C’est du reste plus qu’une revue, un laboratoire de travail et de recherche, aspect accentué en cet opus par la création d’une nouvelle rubrique pensant la poésie : Sentiers. Le comité pose une question à plusieurs poètes, ici : Lire la poésie contemporaine ? On trouvera des réponses de Bourg, Deyrolle, Emaz, Gellé, Jouan, Vogels et un entretien avec Florence Trocmé, animatrice du site Poezibao. Nous aimons bien cet espace et en faisons régulièrement la « promotion » dans Recours au Poème, y compris sur les réseaux sociaux. Sentiers offre un ban d’essai convaincant qui donne envie de lire la suite, avec des voix diverses (ce qui est annoncé d’ailleurs par le directeur de la publication). 

Du côté des poèmes, le sommaire est très riche. On lira, entre autres, les forts poèmes ou textes de Dugardin, Baumier, Dudouit, Girard, Le Lepvrier, Le Penven, Hanea, Peigné, Torlini… Des voix diverses qui rendent comptent en partie de ce qui s’écrit maintenant. 

Ce numéro commence, comme à l’habitude de N4728, par la mise en avant de trois voix singulières et reconnues : Ludovic Degroote, Jacques Ancet et Dominique Dou. 

L’ensemble forme un numéro qu’il convient de se procurer. Ceux qui ne connaissent pas encore N4728 et qui aiment la poésie feraient bien d’aller faire un tour du côté de ses pages.

  

Publié dans en revues, en ligne

2013.07.10

"livre pauvre" on était nombreux hésitants / collages de Ghislaine Lejard / juillet 2013

Texte Corinne Lelepvrier 4.JPG

DSCF8961.JPG

 

http://ghislainelejard.blogspot.fr/p/livres-pauvres.html

 

(on en parle) sur le site Terre à Ciel  

http://www.terreaciel.net/Livres-pauvres-avec-des-collages

Les rendez-vous littéraires du bois Chevalier / 4ème édition (2013)

LES RENDEZ-VOUS DU BOIS-CHEVALIER

Legé (44), 22-23 juin

Les poètes:

Nathalie Michel

Armelle Leclercq

Jacques Estager

Marie de Quatrebarbes

Corinne Le Lepvrier

Mael Guesdon

Caroline Sagot-Duvauroux

Erwann Rougé

Paul de Brancion

Jacques Darras

Jacques Fournier

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Présentation et programme http://www.rendez-vous-du-bois-chevalier.com

 

recueil / langues je viens / éditions La porte

© langues je viens, petite prose poétique, Editions La porte, mai 2013

 

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je viens d’Andersen et d'un hibou aux grands yeux

je suis la petite fille aux allumettes

je suis une sirène

 

je viens de la langue des villes qui ne se reconstruisent pas

de la langue de Brest-même ce qu'il en reste

je viens de la langue des troquets et des bastons

langues qui boivent langues en recherche d’ivresses                                   liquides bordant l'océan langues qui                              tangent

et je leur tire la langue

 

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Une note de lecture de Cécile Guivarc'h (site Terre à ciel)

Comme on parle de langue, celle de Corinne Le Lepvrier arrive à point, avec Langues / je viens. Ici nous sommes en plein dans la question de la langue, celle d’où l’on vient, des origines, du pays d’où l’on vient, de nos ancêtres, du père, de la mère, celle qui vient des contes, des histoires, de l’histoire, des livres, de l’amour, de la maternité, des malentendus. Corinne Le Lepvrier tourne et retourne la langue comme si elle cherchait à la faire venir à elle ou à la fouiller pour y découvrir quelques secrets cachés : « je suis une langue qui quitte et recommence ». La langue de l’enfance n’est pas oubliée avec Andersen ou l’utilisation de formules plus enfantines : « je leur tire la langue ». En plus d’être une langue qui fouille, celle de Corinne Le Lepvrier se construit de recueils en recueils, « je fabrique une langue » on n’a pas fini de l’entendre parler !

"je cherche une langue à vivre et à mourir
 / je cherche une langue à ne pas écrire / une langue limitée à ce qu'elle est / je cherche une langue sans mots / une langue faite d’eaux triangles d’oiseaux au bord d’une feuille pointe d’un champ de tournesols / j’espère une langue à côté de la langue
 / je désire nos langues en dehors de nos bouches / une langue tendue entre les cordes de mes seins"

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16 pages

3,75 euros

Commande : Editions La Porte

 Yves Perrine, 215 rue Moise Bodhuin, 02000 Laon

les 6 numéros annuels 18

Publié dans langues je viens

2013.07.09

collages